Une révolution juridique technologique : pourquoi et comment?
À l’heure où les experts annoncent le début d’une 4e révolution industrielle grâce à la fusion des nouvelles technologies et du numérique, le milieu juridique se demande comment la technologie pourrait aider à mieux faire justice.
L’accès à la justice est le plus grand défi à relever pour s'assurer que les droits sont effectifs, en particulier pour les classes moyennes et les plus défavorisés. Plusieurs rapports appellent à l’innovation juridique afin que les acteurs de la justice répondent mieux aux besoins juridiques et qu'ils contribuent à rendre le système de justice plus rapide et plus efficace.
Dans la prochaine ère industrielle, nous connaîtrons des transformations sans précédents, et cela à une vitesse fulgurante. Les experts du Forum économique mondial président que, d'ici quelques années seulement, les technologies et le numérique fusionneront pour révolutionner absolument toutes nos manières de faire : notre manière de vivre, notre manière de travailler, notre manière d’interagir et pourquoi pas notre manière de faire justice?
Réaliser l’accès à la justice est une priorité, comme l'a dit la Cour Suprême du Canada. Mais cet objectif reste très difficile à atteindre. Comment innover dans la justice au moyen des technologies afin que les services juridiques et l'administration de la justice soit plus adéquates face aux besoins des entreprises et des particuliers? La technologie peut-elle vraiment être mise au service de la justice?
Neojustice, la nouvelle communauté pour l'avenir de la justice, s'intéresse à ces questions qui intriguent beaucoup et qui inquiètent parfois, à l'occasion de sa prochaine conférence prévue le 28 septembre.
« La technologie est-elle une menace ou une opportunité pour les avocats et pour l’accès à la justice? », explique Alexandre Desy, fondateur de OnRègle, qui interviendra à la conférence neojustice. « Comment la technologie va transformer au jour le jour les professions juridiques? », ajoute l'auteur et conférencier sur le futur du droit.
Avec les enjeux que connaît le système de justice aujourd’hui, la technologie pourrait contribuer à une meilleure administration de la justice, mais de quelle manière? Ce sont les questions que pose Xavier Beauchamp-Tremblay, Président de CanLII, également invité à parler à la prochaine conférence neojustice.
Pour en savoir plus sur le futur du droit, assistez à une conférence unique le mercredi 28 septembre avec Xavier Beauchamp-Tremblay, Président de CanLII, et Alexandre Desy, Fondateur de OnRègle.
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Créatrice de Néojustice, Tessa Manuello est médiatrice accréditée et chercheuse associée au Groupe pour la Prévention et le Règlement des Différends (G-PRD). Elle détient plusieurs maîtrise en droit international, droits humains, et bientôt en prévention de règlement des différends de l'université de Sherbrooke. Forte de ses expériences professionnelles en cabinets d'avocats, dans un centre international d'arbitrage, en milieu communautaire et en recherche universitaire, elle s'intéresse aujourd'hui au numérique et aux technologies pour répondre avec créativité au besoin d'innovation dans la justice. C'est pour partager les savoirs sur l'avenir de la justice et inspirer qu'elle a co-fondé Néojustice, un forum où se créent les idées nouvelles pour l'avenir de la justice.
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Là où se créent les idées nouvelles pour l'avenir de la justice.