Maintenir la justice à l'heure de la 4ème révolution industrielle
Alors que l'économie et toute la société change radicalement, qu'en sera-t-il de la justice au 21ème siècle ? Aujourd'hui, internet et les technologies intègrent de plus en plus notre quotidien. Les institutions vivent une crise de confiance de la part des citoyens qui développent par eux mêmes des mécanismes nouveaux pour assurer une confiance satisfaisante entre eux. Une économie nouvelle sur les résultats émerge dans laquelle les clients demandent un impact mesurable.
Les changements profonds que nous commençons à entrevoir pour l'avenir n'en sont qu'à leurs débuts ... Klaus Schwab, économiste et fondateur du World Economic Forum parle de la 4ème révolution industrielle dans son dernière ouvrage paru en janvier 2016, The Fourth Industrial Revolution aux éditions du World Economic Forum.
Super-ordinateurs mobiles, robots à l'intelligence artificielle, voitures en auto-conduite, améliorations neuro-technologiques, la preuve d'un changement dramatique est tout autour de nous et se passe à une vitesse exponentielle, remarque Klaus Schwab.
''Si nous ne maintenons pas la justice, la justice ne nous maintiendra pas.''
Francis Bacon
Ces innovations et ces contextes nouveaux doivent-ils influencer le droit et la justice ? Ou bien la justice doit-elle maintenir la société telle qu'on la connait ? Comment doit-on rendre justice au 21ème siècle ? Au Canada, plusieurs rapports constatent une évolution dans les attentes que les individus ont à l’égard du système de justice. L'Association du Barreau Canadien dans son rapport Avenirs en droit - Transformer la prestation des services juridiques au Canada, paru en août 2014 appelle à des changements profonds. Pour répondre aux enjeux d'accès à la justice, le Québec s'est doté d'un nouveau Code de procédure civile.
La justice, c'est l'affaire de tous. Comment maintenir la justice aujourd'hui et pour l'avenir alors que tout change autour de nous ? Cette question est bien au-delà des objectifs de ce billet de blogue. Notre intention doit se comprendre plutôt comme une invitation à (re)considérer les manières de rendre justice sous l'angle de ces changements économiques, technologiques et de société et d'inviter à une réflexion commune sur la justice au 21e siècle.
Il faudra des idées nouvelles pour l'avenir de la justice, pour une justice plus moderne.
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Créatrice de Néojustice, Tessa Manuello est médiatrice accréditée et chercheuse associée au Groupe pour la Prévention et le Règlement des Différends (G-PRD). Elle détient plusieurs maîtrise en droit international, droits humains, et bientôt en prévention de règlement des différends de l'université de Sherbrooke. Forte de ses expériences professionnelles en cabinets d'avocats, dans un centre international d'arbitrage, en milieu communautaire et en recherche universitaire, elle s'intéresse aujourd'hui au numérique et aux technologies pour répondre avec créativité au besoin d'innovation dans la justice. C'est pour partager les savoirs sur l'avenir de la justice et inspirer qu'elle a co-fondé Néojustice, un forum où se créent les idées nouvelles pour l'avenir de la justice.
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